Le miel “aphrodisiaque” dit “érectile » suscite de plus en plus l’attention des consommateurs et des autorités françaises. Ce produit, présenté comme du miel naturel, cache en réalité des substances actives issues de médicaments réglementés. Cet article présente les mises en garde émises par la douane française, les risques encourus par les consommateurs et les importantes saisies réalisées ces dernières années.
Qu’est-ce que le miel aphrodisiaque dit “érectile” ?
Un produit présenté comme inoffensif
Le « miel aphrodisiaque » est vendu sous forme de dosettes ou de sticks, souvent présenté comme un complément naturel améliorant la performance érectile. Pourtant, des analyses révèlent qu’il contient des substances actives comme le sildénafil ou le tadalafil (que l’on retrouve dans la composition du viagra), qui sont strictement réglementés en France.
Provenances suspectes
Ces produits proviennent principalement de pays comme la Malaisie, la Turquie, ou encore la Thaïlande. Ils sont introduits illégalement sur le marché français par voie maritime ou via des achats en ligne.
Des saisies en forte augmentation
Un record en 2024
Depuis 2019, les saisies de « miel érectile » ont explosé. Alors que seuls 18 cas étaient recensés en 2019, 2024 a marqué un record absolu avec plus de 13 tonnes saisies en une seule opération au port de Marseille.
Des interventions sur tout le territoire
D’autres opérations ont été menées dans des régions comme l’Île-de-France et Auvergne-Rhône-Alpes, permettant de saisir plusieurs centaines de kilos de ce miel adultéré.
Les risques sanitaires
Une consommation dangereuse
Ces produits, présentés comme naturels, présentent des risques importants pour la santé. L’absence d’indications sur le dosage ou les contre-indications expose les consommateurs à des effets secondaires graves comme les risques cardiaques ou d’autres effets indésirables non contrôlés.
Des produits illégaux
La présence de principes actifs médicamenteux fait de ces produits des substances strictement interdites en France. La douane agit activement pour protéger les consommateurs.