Les constats de la CNIL sur l’utilisation des logiciels d’analyse vidéo
Les contrôles menés auprès du ministère de l’Intérieur
La CNIL a vérifié les conditions d’utilisation des logiciels comme BriefCam par les services du ministère de l’Intérieur. Elle a constaté :
- un usage conforme à la loi pour les analyses d’images en différé dans le cadre des enquêtes judiciaires ;
- des retards dans la déclaration des engagements de conformité, nécessaires pour l’utilisation de ces technologies ;
- la présence d’une fonctionnalité de reconnaissance faciale, interdite dans l’espace public, qui doit être supprimée ou bridée.
Les contrôles auprès des communes
Les inspections ont révélé trois types d’usages principaux des caméras augmentées par les communes :
- détection automatisée d’infractions ou d’événements anormaux, usage en principe interdit ;
- génération de statistiques, usage autorisé sous conditions ;
- recherche dans des images à la demande des autorités judiciaires, usage légal mais encadré.
La CNIL a mis en demeure six communes de corriger leurs pratiques non conformes.