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Traité international contre la pollution plastique : enjeux, négociations et perspectives

La pollution plastique est un fléau mondial touchant la santé humaine et l’environnement. Avec l’adoption de la résolution 5/14 par l’Assemblée des Nations unies pour l’environnement, un traité juridiquement contraignant est en cours d’élaboration.

Découvrez les enjeux, les étapes des négociations et les défis pour atteindre cet objectif ambitieux.

Pourquoi un traité mondial contre la pollution plastique ?

Chaque année, 460 millions de tonnes de plastique sont produites, entraînant des conséquences dramatiques sur les écosystèmes terrestres et marins. Avec seulement 9 % de ces déchets recyclés, la nécessité d’une action coordonnée à l’échelle internationale est cruciale.

Les Nations unies visent une gestion globale de la pollution plastique, intégrant toutes les étapes du cycle de vie des plastiques : la production, la consommation, la gestion des déchets et le recyclage.

Le processus d’élaboration du traité international contre la pollution plastique

Adoption de la résolution 5/14

En mars 2022, l’Assemblée des Nations unies pour l’environnement (ANUE-5) a adopté la résolution 5/14, lançant le processus de négociation pour un traité global. Ce traité vise à réduire la pollution plastique grâce à des engagements juridiquement contraignants.

Les sessions de négociation

  • Novembre 2022 : Uruguay, première session d’introduction.
  • Mai 2023 : Paris, France, deuxième session de négociations.
  • Novembre 2023 : Nairobi, Kenya, troisième session de négociations.
  • Avril 2024 : Canada, quatrième session de négociations.
  • Novembre 2024 : Busan, Corée du Sud, cinquième session de négociations.

Ces négociations mobilisent 193 États membres et cherchent à concilier les divergences sur la gestion des plastiques.

Les défis et les blocages des négociations

Bien que des pays comme l’Union européenne et le Canada prônent des réductions contraignantes de la production de plastiques, des États producteurs de pétrole (Russie, Arabie saoudite, Iran) s’y opposent. Le point de discorde principal concerne la réduction de la production des plastiques primaires. Ces divergences ralentissent l’adoption d’un texte finalisé.

Perspectives et implications pour les entreprises et les citoyens

En cas de réussite, ce traité pourrait favoriser :

  • la réduction progressive de la production de plastiques à usage unique ;
  • la transition vers des matériaux durables et recyclables ;
  • la mise en place de politiques nationales pour gérer les déchets plastiques.

Les entreprises devront se conformer à ces nouvelles réglementations, tandis que les citoyens seront encouragés à adopter des comportements plus responsables.

Conclusion : un avenir sans pollution plastique ?

L’élaboration du traité international contre la pollution plastique est une étape essentielle pour protéger notre planète. Cependant, le chemin reste semé d’embûches, notamment face aux résistances de certains États. En attendant l’issue des négociations, il est impératif de soutenir les initiatives locales et internationales pour réduire l’impact du plastique.

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