Vous envisagez une rupture conventionnelle et souhaitez savoir combien vous allez percevoir ? Découvrez comment calculer les indemnités d’une rupture conventionnelle en tenant compte des règles du Code du travail, de votre ancienneté et de votre salaire de référence.
Qu’est-ce qu’une rupture conventionnelle et pourquoi les indemnités sont importantes ?
La rupture conventionnelle permet à un salarié en CDI et à son employeur de mettre fin au contrat de travail d’un commun accord. Elle ouvre droit à une indemnité spécifique, dont le montant ne peut être inférieur à l’indemnité légale de licenciement.
L’article L. 1237-13 du Code du travail alinéa premier dispose :
”La convention de rupture définit les conditions de celle-ci, notamment le montant de l’indemnité spécifique de rupture conventionnelle qui ne peut pas être inférieure à celui de l’indemnité prévue à l’article L. 1234-9”.
Le calcul de l’indemnité légale de licenciement, qui sert également de base minimale pour la rupture conventionnelle, est encadré par le Code du travail. En effet, l’article L. 1237-13 précise que l’indemnité spécifique de rupture conventionnelle ne peut être inférieure à l’indemnité légale de licenciement prévue à l’article L. 1234-9.
Par ailleurs, l’article R. 1234-2 du Code du travail détaille les modalités de calcul de cette indemnité, notamment selon l’ancienneté du salarié.
Barème légal en 2025
L’article R. 1234-2 du Code du travail précise que l’indemnité de licenciement ne peut être inférieur à :
- 1/4 de mois de salaire par année d’ancienneté pour les années jusqu’à 10 ans ;
- 1/3 de mois de salaire par année d’ancienneté pour les années à partir de 10.
Exemple de calcul
Un salarié avec 13 ans d’ancienneté et un salaire brut moyen de 3 000 € percevra :
- Pour les 10 premières années : 3 000 € × 1/4 × 10 = 7 500 €
- Pour les 3 années suivantes : 3 000 € × 1/3 × 3 = 3 000 €
- Indemnité totale minimale : 10 500 €