La conduite en état d’ivresse est strictement réprimée en France, avec des sanctions sévères proportionnelles au taux d’alcool détecté.
Cet article présente les différentes pénalités encourues selon les niveaux d’alcoolémie, ainsi que les conséquences pour les récidivistes.
Quelles sont les sanctions en cas de conduite avec un taux d’alcool non autorisé ?
Les sanctions pour conduite en état d’ivresse sont sévères et proportionnelles au taux d’alcool mesuré.
Pour un taux compris entre 0,2 et 0,5 gramme par litre de sang (pour les conducteurs en période probatoire), les sanctions sont prévues à l’article R234-1 du Code de la route
Il peut s’agir d’une amende pouvant aller jusqu’à 750 euros, un retrait de six points sur le permis de conduire et une possible suspension du permis (pouvant aller jusqu’à trois ans). De plus, le conducteur peut être obligé de conduire un véhicule équipé d’un éthylotest anti-démarrage pendant une période déterminée.
Pour un taux d’alcool compris entre 0,5 et 0,8 gramme par litre de sang, l’amende forfaitaire est de 135 euros, avec un retrait de six points sur le permis de conduire et une suspension possible du permis de conduire jusqu’à trois ans.
Lorsque le taux dépasse 0,8 gramme par litre de sang, les sanctions deviennent beaucoup plus lourdes. En effet, il ne s’agit plus de contraventions, mais d’un délit prévu à l’article L234-1 du Code de la route.
Les sanctions prévues sont une amende pouvant atteindre 4 500 euros et une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à deux ans, le retrait de six points sur le permis et la suspension ou l’annulation du permis de conduire.
Le conducteur peut également être obligé de suivre un stage de sensibilisation à la sécurité routière et voir son véhicule confisqué. Il peut aussi être condamné à une peine de travail d’intérêt général.
Résumé des points clés
- Taux d’alcool entre 0,2 et 0,5 g/L (conducteurs en période probatoire) : amende jusqu’à 750 euros, retrait de six points sur le permis de conduire, suspension du permis pouvant aller jusqu’à trois ans, possibilité de devoir conduire un véhicule équipé d’un éthylotest anti-démarrage.
- Taux entre 0,5 et 0,8 g/L : amende forfaitaire de 135 euros (pouvant aller jusqu’à 750 euros), retrait de six points sur le permis de conduire, suspension du permis jusqu’à trois ans.
- Taux supérieur à 0,8 g/L : délit avec amende jusqu’à 4 500 euros, peine d’emprisonnement jusqu’à deux ans, retrait de six points sur le permis de conduire avec des possibilités de suspension ou d’annulation du permis de conduire, stage de sensibilisation à la sécurité routière, confiscation du véhicule ou encore de peine de travail d’intérêt général.
- Ces sanctions strictes sont mises en place pour dissuader la conduite sous l’influence de l’alcool et assurer la sécurité de tous les usagers de la route.
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